

Le Velours
115 logements au Carré de Soie à Villeurbanne (69)
Programme : 115 logements, commerces et locaux d’activités en rdc et parking souterrain
Maitrise d’ouvrage : Altarea Cogedim Grand Lyon
Maitrise d’œuvre : WRA | Artelia, moe exécution | Racines IAP, paysagiste | Cogeci, be structure | GC2E, be fluides | BET Philippe, économiste | Fondaconseil, be géotechnique
Surfaces : 9 000 m² shon | Coût : 9.8 M€ HT
Démarche environnementale : référentiel Habitat Durable 2013 du Grand Lyon
Mission : études et suivi architectural | Avancement : livré en 2018
115 logements : un morceau de ville, mais surtout la pierre angulaire de la vaste opération du Carré de Soie déployé entre Lyon, Villeurbanne et Vaux-en-Velin.
L’échelle de plus de cent logements est à la mesure de l’articulation à opérer. L’aménagement du secteur, porté par Dumétier Design et les Paysagiste HYL sous l’égide du Grand Lyon développe différentes logiques urbaines dont les transitions organisées le long des voies sont généralement binaires. La parcelle concernée est triangulaire, avec à l’Ouest, du faubourg désordonné côté rue de la Soie. A l’Est, des îlots de logements neufs ouverts côté rue Neuve. Au Nord, une venelle donnant accès au jardin Jacquard en cœur d’îlot.
L’invite à accéder à ce jardin oriente posément le travail sur deux des angles tandis que le troisième relève un défi plus complexe : créer un signal visible depuis le métro, en dialogue avec les vaisseaux tertiaires qui jouxtent la station. Qui puisse signifier à la fois «logements» et «supermarché en rez-de-chaussée», tout en amorçant le traitement urbain spécifique rue Neuve et rue de la Soie.
Tout cela est fait et un peu plus. A la fiche de lot qui donnait la plupart des clefs de réussite du projet, les architectes ont ajouté une vaste brèche plein sud, côté rue de la Soie qui ouvre largement le cœur d’îlot, assure l’ensoleillement maximum et une bonne gestion des vis à vis pour les logements. Cette ouverture permet d’affiner la proue et d’initier le dispositif de ce qu’un membre du jury a appelé les «grandes oreilles» qui donne un caractère si singulier à l’ensemble. Cette fenêtre urbaine, à travers la végétation qu’elle laisse entrevoir, se fait en plus signal, annonçant depuis le métro la présence du Jardin Albert Jacquard.
Photos : David Boureau
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